Entretien avec Ben Sullivan, nouveau Directeur ligne d’activité Axiell ALM

En tant que directeur ligne d’activité ALM, quelles sont vos responsabilités ?

Je suis responsable du succès d’Axiell dans l’espace des musées et des archives, de la qualité de nos services à nos clients et de notre capacité à répondre aux besoins du marché.

Je gère les équipes pour nos différentes régions et dirige les changements au sein de l’entreprise à l’échelle mondiale. Fondamentalement, mon travail est d’écouter, d’apprendre des équipes régionales d’Axiell et de les rendre autonomes. Nous avons une clientèle mondiale fantastique, un personnel très expérimenté et des produits vraiment innovants. Je dois maintenir l’équilibre entre apporter des améliorations globales à l’entreprise et veiller à ce que les équipes locales puissent répondre aux besoins locaux spécifiques.

Quel parcours, quelle expérience vous ont menés jusqu’ici ?

J’ai obtenu un diplôme d’affaires en informatique et j’ai travaillé pour KE Software en Australie et au Royaume-Uni avant de rejoindre Axiell. Au cours des 20 dernières années dans le secteur des musées, j’ai occupé divers postes notamment dans le développement web, la conception graphique, la programmation, le support technique client, la formation, la gestion de projet et plus récemment le développement vente et commerce. J’ai donc une bonne compréhension générale des différents postes
Au cours des trois dernières années, j’ai été responsable des opérations dans la région Europe Moyen Orient Afrique avec des équipes dans beaucoup de pays. La direction d’une telle entité géographiquement diversifiée m’a ouvert les yeux pour comprendre à quel point les besoins des clients peuvent varier considérablement d’une région à l’autre; il existe différents règlements et normes, différentes priorités, différents produits et différentes cultures.

J’ai ainsi compris combien il était important d’avoir une présence locale, des compétences linguistiques locales et un personnel qui comprend vraiment et qui peut interagir avec les clients locaux.

Mais cela m’a également montré ce que tous nos clients et équipes locales ont en commun, et combien nous pourrions gagner si nous pouvions exploiter les connaissances et les meilleures pratiques du monde entier pour améliorer les produits et services de chacun. Comme je suis aussi responsable de l’Amérique du Nord et de l’APAC (Asie Pacifique Afrique), c’est quelque chose que je souhaite faire avancer.

Qu’attendez-vous de votre nouveau rôle ?

Travailler sur ce qui fonctionne bien dans un endroit et voir ce que l’on peut reproduire ailleurs ou à plus grande échelle. Cela peut être un produit, un processus ou une compétence. Je vois et j’entends tant de choses fantastiques que font nos clients ou notre personnel et j’ai hâte d’essayer de relier certaines de ces choses ensemble.

Quelle sont vos principales priorités pour 2018 ?

« Evolutivité, rapidité et souplesse » est mon mantra.

J’ai animé une session de stratégie aux Pays-Bas l’année dernière avec certains de nos directeurs mondiaux, nous regardions où nous voyions l’entreprise et les besoins de nos clients dans 3 à 5 ans.

Après quelques heures, nous avions créé un cadre de priorités. Nous les avons mises en compétition les unes avec les autres, et, comme dans un combat de gladiateurs, le vainqueur gagne tout. La phrase gagnante pour les priorités « Produits & Processus » était : une solution « évolutive (à déployer), rapide (sur le marché), facile (à utiliser) ».

Ma mission en 2018 est de prioriser nos processus de façon à réussir à mettre en œuvre ce que dit ce mantra.

Comment voyez-vous l’industrie culturelle évoluer et comment cela va-t-il affecter l’entreprise ?

De nos jours, il est nécessaire de justifier la valeur et les coûts du maintien des processus et procédures historiques dans la gestion des collections par rapport à la nécessité de numériser et de promouvoir les collections auprès de publics existants ou nouveaux. En tant qu’entreprise, nous devons être en mesure d’offrir une gamme de solutions, que vous recherchiez simplement un système de documentation ou une stratégie Web complète.

Il y a aussi une tendance qui conduit les institutions culturelles avec des objectifs similaires à travailler plus étroitement ensemble. Les bibliothèques, les écoles, les musées, les archives et les universités partagent des connaissances et des données pour s’assurer que le public a accès à un maximum de contenu utile provenant d’un large éventail de sources.

En tant qu’entreprise qui fournit l’ensemble du secteur culturel, nous reconnaissons que nous avons un rôle à jouer ici. Non seulement pour assurer que notre technologie appuie les objectifs d’intégration entre les différents types d’institutions, mais aussi pour utiliser nos réseaux afin de créer des liens au sein du secteur. Nous sommes dans une position privilégiée pour avoir une clientèle mondiale d’institutions culturelles, et une partie de notre rôle est d’aider nos clients à créer des liens et des communautés les uns avec les autres, d’encourager et faciliter les échanges pour la meilleure façon de protéger et partager les connaissances pour l’avenir.

 

Où trouvez-vous votre inspiration pour de nouvelles idées et initiatives ?

Les idées viennent de beaucoup d’endroits, mais l’une des plus importantes est le client lui-même. Peu importe à quel point je voyage, je veux toujours parler directement aux clients. J’ai mis en place un objectif pour tous les managers (y compris moi-même) d’avoir un nombre minimum de visites de clients par mois. En tant que membre du Comité Produits, je rencontre les clients pour discuter de la direction de la feuille de route, de la planification stratégique et des nouveaux produits pas encore annoncés. Ces interactions avec les clients sont impératives pour mon travail.

Certains de mes moments préférés de l’année sont les conférences d’utilisateurs, qui me donnent une chance d’entendre directement les clients sur la façon dont ils utilisent leurs systèmes, sur ce qu’ils veulent ensuite, sur ce que nous faisons bien et ce que nous devons améliorer – Je repars toujours avec énormément de nouvelles idées et façons d’affiner ce que nous faisons déjà.

Quelles compétences pensez-vous importantes pour un chef ?

J’apprécie de travailler en équipe au sein d’Axiell et je réfléchis souvent aux similitudes avec l’aviron, sport dans lequel j’ai concouru en tant qu’athlète et entraîneur. Le travail d’équipe, la compétition, le dévouement, la compétence, la communication, la simplicité, la pression, l’amitié, la confiance, le succès et l’échec sont aussi importants dans les affaires que sur un bateau à rames !

Cependant, je pense que la compétence la plus importante que j’apporte est la capacité d’écouter, d’apprendre et de construire des équipes performantes. Ceci est essentiel à l’avenir car nous fournissons des produits évolutifs et faciles à utiliser qui rejoignent nos clients plus directement.

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